L’épouse du soleil

Historique

Six livraisons dans le mensuel Je Sais Tout, n° 86-91, mars-août 1912.
Un vol. in-12 de 384 p. Couverture illustrée en couleurs par Povo. Pierre Lafitte et Cie.

1912. L'ÉPOUSE DU SOLEIL.

L'histoire

Raymond Ozoux est un jeune ingénieur qui, accompagné de son oncle François-Gaspard Ozoux (« de l’Institut, section des Inscriptions et Belles-Lettres »3), débarque au port de Callao au Pérou pour y retrouver sa fiancée Marie-Thérèse. Or il se trouve que les Indiens préparent une grande fête durant laquelle une vierge serait sacrifiée au Soleil, emmurée vivante dans un temple secret. Dans le même temps, un mystérieux bracelet inca est envoyé à Marie-Thérèse et serait le cadeau du Soleil à sa future épouse… Mais la jeune fille est enlevée prenant ce présent alors qu’elle ne le prenait que pour une plaisanterie. Raymond, le père de Marie-Thérèse et l’oncle Gaspard se lancent à la recherche de la jeune femme à travers le Pérou tandis qu’une révolution secoue le pays…

Adaptation

L’épouse du soleil : Spectacle de marionnettes réalisé par Frédéric Blin. Créé le 23 octobre 1980 au Théâtre du Ranelagh, Paris.

 

Frédéric Blin nous raconte l’histoire de cette merveilleuse adaptation :

J’ai rencontré Madeleine Leroux dans les années soixante-dix-huit à Oléron, en dégustant une « mouclade », qu’elle cuisinait à merveille… joyeuse gourmandise ! 

Je connaissais l’œuvre de Gaston Leroux, ou du moins ce que le grand public pouvait lire dans les éditions de Poche (Le Parfum, La Chambre jaune, Le Fauteuil hanté, etc.).

Conquis par Le Fantôme de l’opéra, j’en avais fait un découpage et espérais l’adapter pour notre théâtre de marionnettes à fils. 

En en discutant avec Madeleine, nous nous sommes trouvés confrontés aux droits sur Le Fantôme que possédait Universal, droits pour toute représentation hors être humain en chair et en os… 

Les marionnettes tombaient sous le couperet de la justice !

Madeleine me suggéra et me fournit une nouvelle édition, illustrée par elle, de L’Épouse du soleil… 

Et c’est ainsi qu’est née la folle aventure Inca et péruvienne, qui nous conduisit à ces mémorables représentations au Théâtre du Ranelagh en octobre 1980. Réalisation saluée par une presse unanime en termes élogieux, la presse ne pouvant être qu’élogieuse, sinon on l’oublie !

Frédéric Blin, 2021