Biographie de Gaston Leroux
Découvrez la biographie complète de Gaston Leroux. Vous y trouverez les dates clés, les grands événements ainsi que des anecdotes et des illustrations.
Bonne découverte !
1868 – 1889 SON ENFANCE ET SON ADOLESCENCE
Le 6 mai 1868, Gaston, Louis, Alfred LEROUX naît au 66, rue du Faubourg-Saint-Martin à Paris. Ses parents, Dominique, Alfred Leroux, entrepreneur de travaux publics, et Marie Bidault, fille d’un huissier de Fécamp, se marièrent peu après sa naissance, le 13 juin 1968.
Domiciliés à Fécamp, puis au Tréport, ils auront 3 autres enfants, Joseph, futur chansonnier, Henri, et Hélène.
À partir d’octobre 1880, Gaston est élève-pensionnaire au collège d’Eu (Seine-Maritime) où il a pour camarade de jeux Philippe d’Orléans, fils du prétendant au trône de France.
C’est dans ce même collège que Rouletabille, le héros du Mystère de la chambre jaune, effectue aussi ses études.
Le 29 juillet 1886, à Caen, Gaston obtient le baccalauréat ĖS LETTRES avec la mention bien.
À 18 ans, il s’inscrit à la faculté de droit à Paris.
C’est cette même année qu’il publie son premier article dans la revue politique et littéraire Lutèce.
En 1887, sa première nouvelle de fiction « Le Petit Marchand de pommes de terre frites » parait dans le quotidien La République Française de Marcel Sembat. ll collabore également à La Lyre Universelle.
Le 30 octobre 1889, à 21 ans, il obtient sa licence en droit à Paris.
1890 – 1903 : SES PREMIERS PAS COMME REPORTER
Le 22 janvier 1890, Gaston Leroux prête le serment d’avocat devant la première chambre de la cour d’appel de Paris, profession qu’il exercera jusqu’en 1893.
En Janvier 1892, au café « Le Clou », café de l’avenue Trudaine fréquenté par Georges Courteline, il fait la connaissance de Robert Charvay, rédacteur au quotidien L’Écho de Paris. Il y débute par une demi-douzaine d’échos en forme de sonnets dont le premier est consacré à la comédienne Réjane. Il devient également secrétaire de Robert Charvay.
Le 9 décembre 1893, l’anarchiste Auguste Vaillant lance une bombe pendant une séance de la Chambre des députés.
Le 8 février, il est admis au sein de l’Association de la presse judiciaire parisienne.
Le 13 février, quelques jours plus tard, l’anarchiste Emile Henry déclenche un attentat au café « Terminus ». Gaston Leroux suivra son procès et rendra compte de sa condamnation à mort dans Le Matin.
Le 25 juin 1894, Sadi Carnot, président de la République Française est assassiné à Lyon par l’anarchiste Santo Caserio. Gaston Leroux suivra le procès de Caserio devant les assises du Rhône.
Le 7 août 1897, il est l’un des six journalistes accompagnant en Russie le président de la République, Félix Faure.
En août 1899, il suit la révision du procès du capitaine Alfred Dreyfus à Rennes. C’est en fervent « dreyfusard » qu’il reste sur place pendant plusieurs mois et qu’il relate le déroulement des audiences jours après jours.
En 1901, avec un salaire mensuel de 1 500 francs or, il devient grand reporter du Matin.
Son premier livre, « Sur mon chemin », parait la même année, c’est une sélection de chroniques écrites pour l’Écho de Paris et Le Matin.
Le 24 janvier 1902 dans son article « Petite tête » pour Le Matin, il se déclare contre la peine de mort ayant assisté à la décapitation de la plupart des condamnés à mort dont il a suivi le procès.
Le 26 janvier 1902, il est nommé chevalier de la légion d’honneur pour ses services distingués dans la presse en tant que rédacteur, depuis 1887, dans différents journaux, Le Lutèce, L’Echo de Paris, Le Matin.
En mars 1902, il part en reportage en Italie pour Le Matin.
La même année, il rencontre Jeanne Cayatte, dans un hôtel de Leysin en Suisse, avec laquelle il vivra en concubinage jusqu’en1917, son épouse Marie Lefranc refusant le divorce.
Le 5 octobre 1903, dans Le Matin, débute “Le Chercheur de trésors ” (La Double Vie de Théophraste Longuet), le premier des 15 romans-feuilletons qu’il donnera à ce journal jusqu’en 1924. C’est un roman-concours dont l’objectif est la découverte du trésor du bandit Cartouche pour une récompense 25 000 francs.
1904 : UNE ANNÉE INTENSE
En janvier 1904, alors que ses confrères attendent à Paris, Leroux part pour Madère afin d’être le premier à interviewer les membres de l’expédition Nordenskjöld. Il en rapporte en avant-première au Matin le récit des exploits de cette expédition suédoise en Antarctique unique en ce début du XXème siècle.
En avril, il renouvelle son exploit.
De Port-Saïd, il embarque sur le paquebot « l’Australien » qui ramène vers l’Europe, les soldats russes rescapés du massacre perpétré par la flotte japonaise le 9 février 1904 à Chemulpo, port coréen appelé Inchon.
Pendant cinq jours, jusqu’à l’arrivée à Marseille, il recueillera leurs impressions et sera le premier à les publier dans Le Matin. Par la suite, il publiera « Les héros de Chemulpo », un recueil des articles de l’époque.
Après avoir suivi le voyage officiel en Italie du président Émile Loubet en avril, il part pour la Russie dès le mois de juin.
De Saint-Pétersbourg, il écrit à Antoine, directeur du Théâtre de l’Odéon, qu’il vient de refondre sa pièce de théâtre « La Maison des juges » et qu’il lui apportera la version définitive dès le mois suivant à Paris.
(Cf. Antoine, Mes Souvenirs sur le théâtre Antoine, sur l’Odéon, Grasset, 1928.)
En décembre, de retour à Paris, il repart aussitôt au Maroc pour accompagner le président de la République en voyage officiel.
1905 – 1917 : DU GRAND REPORTER AU ROMANCIER
En février 1905, cette fois c’est avec Jeanne Cayatte qu’il part à nouveau pour la Russie et la parcourir pendant un an.
De tous les coups de maître qui ont jalonné sa carrière de journaliste, la nouvelle qu’il télégraphia au Matin pendant son séjour à Saint-Pétersbourg est l’un des plus retentissants.
En effet, Il y annonce la prochaine entrevue secrète entre le Tsar Nicolas II et Kaiser Guillaume II, un scoop phénoménal qui mettra en émoi toutes les chancelleries d’Europe de l’époque.
Cette entrevue a eu lieu le 23 Juillet 1905 sur le yacht du Tsar « L’étoile Polaire » dans les eaux du grand-duché de Finlande. Le Kayser fera signer au Tsar un traité d’alliance entre les 2 pays qui entrera en vigueur dès la fin de la guerre russo-japonaise.
Gaston racontera lui-même l'histoire de cette extraordinaire exclusivité :
« C’était à Saint Pétersbourg, à la fin de la guerre russo-japonaise. On était alors dans une certaine inquiétude relativement à la nouvelle orientation que la Russie pouvait donner à sa politique…
Un matin, je vais trouver notre ambassadeur, M. Bompard et je lui fais part d’une nouvelle si énorme qu’il se refuse à y croire.
– Tout de même, me dit-il, une histoire pareille, ça se saurait ! Enfin ! D’où tenez-vous un renseignement aussi invraisemblable ?
– Impossible de vous dire, monsieur l’ambassadeur ! J’ai juré le secret. Mais je suis sûr du fait.
Et le jour même, je télégraphiai au Matin. Ce fut un tollé général…
Je fus démenti par tous mes confrères et par les agences. Le ministre des Affaires étrangères russe, Lamsdorf, répondit aux journalistes, rassemblés dans son cabinet, en engageant sa parole d’honneur que la nouvelle était fausse.
Et pourtant, elle a eu lieu dans les eaux Baltique à bord du Yatch du Tsar ” L’étoile Polaire”. À la suite de cette entrevue, Nicolas II retombe, pour quelque temps, sous l’influence de son tout-puissant voisin.
Mais comment le savais-je ?
De façon très simple ! Nicolas II pouvait cacher à un ministre qu’il allait rencontrer Guillaume II, mais il était bien obligé de dire à son chef cuisinier que tel jour à bord de son Yatch il donnerait un dîner de gala…
Et ayant établi ma source d’information auprès de ses deux chefs de cuisine, on a pu me confier le grand secret à l’oreille !
En mars, débute, dans le journal Le Matin, une série d’articles rassemblés plus tard sous le titre « L’Agonie de la Russie Blanche ».
Le 31 juillet 1905, c’est à Saint-Pétersbourg (Léningrad) en Russie que Jeanne Cayatte accouche d’un fils, Alfred Gaston. La famille Leroux le surnommera Miki petit nom Russe qui provient de milinki signifiant ” mon petit chéri “.
Le 26 janvier 1907, sa première pièce « La Maison des juges » sera représentée au célèbre Théâtre national de l’Odéon à Paris. Cette pièce est inspirée par sa connaissance des milieux judiciaires mais malheureusement ce sera un véritable échec.
Sa carrière de journaliste au Matin s’achève fin 1907, quand il aurait répondu un « Merde ! » retentissant à son patron Maurice Jules Bunau-Varilla qui le réveille pour lui intimer l’ordre de repartir en reportage. En effet Leroux est las de voyager et souhaite rester en France.
Celui-ci décide alors de se consacrer entièrement à l’écriture de ses romans.
Il commence alors à rédiger le fameux « Mystère de la chambre jaune », premier épisode des « Aventures extraordinaires de Joseph Joséphin alias Boitabille ».
C’est en septembre 1907 que parait dans le supplément littéraire de L’Illustration, le Mystère de la chambre jaune. D’ailleurs, après protestation d’un homonyme, Boitabille devient Rouletabille.
En janvier 1908, parait aux Éditions Pierre Lafitte, le Mystère de la chambre jaune, le premier des 26 volumes de Leroux que cet éditeur publiera jusqu’en janvier 1924.
Le 15 mars dans « Je Sais Tout », mensuel français créé à Paris par l’éditeur de presse Pierre Lafitte, parait « L’Homme qui revient de loin », le premier des sept romans qu’il publiera dans ce magazine dans lequel paraissent également les aventures d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc.
Le 30 juin 1908, nait sa fille Magdeleine à Neuville-les-Dieppe en Seine-Maritime lors d’un séjour de vacances.
Le 24 octobre, il se réconcilie avec Le Matin et y donne en feuilleton, « Le Roi Mystère ».
La même année, il s’installe à demeure sur la Côte d’Azur à Menton puis à Nice sur le Mont-Boron.
En février 1910, sort aux Éditions Pierre Lafitte, son roman le plus célèbre « Le Fantôme de I’Opéra », dédié à Joseph, le frère dont il est le plus proche.
Au Grand-Guignol, ancienne salle parisienne, sort sa troisième pièce « L’Homme qui a vu le diable ». Elle connaît un grand succès.
Léon Blum, alors critique à Comoedia, écrit :
» Tout est combiné si justement dans cette histoire qu’on peut la prendre, selon son goût, pour un conte de sorcellerie ou pour un drame réel. [… ] C’est du très joli travail, et le Grand-Guignol ne nous avait jamais rien donné de meilleur. «
Le 14 février 1912, c’est au Théâtre de l’Ambigu que “Le Mystère de la Chambre Jaune” est adapté par lui-même. C’est un demi-succès.
Le 7 Mars 1913, sort « Balaoo », un film de Victorin Jasset, d’après le roman éponyme. Il s’agit du premier des vingt-sept films inspirés des œuvres de Leroux.
En 1911, Gaston s’installe à la Villa des Orangers à Cimiez, un quartier résidentiel haut de gamme à Nice. Il y demeurera jusqu’en 1919.
Le 8 mars 1913, c’est au Théâtre Réjane que se joue “Alsace”, pièce patriotique en collaboration avec Lucien Camille. Le rôle du « Herr Professor » sera joué par Joseph Leroux, frère de l’auteur. Une adaptation cinématographique de Henri Pouctal sortira en 1916.
Le 7 avril de la même année débutent, dans Le matin, les aventures de Chéri-Bibi, un autre personnage célèbre de Gaston Leroux.
Le 25 juillet 1914, pour 15 000 francs or, il s’engage à écrire un quatrième feuilleton consacré à Rouletabille pour l’Illustration.
Intitulé « Le Plus Grand Mystère du monde », il doit relater la découverte d’une civilisation subaquatique, à l’occasion d’une chasse au trésor des galions engloutis.
La guerre, qui éclate la semaine suivante et empêche à jamais la rédaction de ce roman.
Gaston Leroux développera une idée voisine en 1917 dans « Le Capitaine Hyx », roman dans le goût de 20 000 lieues sous les mers.
1916-1922 : GASTON ET LE CINÉMA
Le 9 novembre 1916, sortie du film « L’Homme qui revient de loin », adapté par Gaston Leroux d’après son tout dernier roman. Le film est produit, mis en scène, et interprété par René Navarre, interprète du rôle de Fantômas dans les cinq films de Louis Feuillade.
En 1917, Gaston Leroux se marie avec Jeanne Cayatte.
En septembre 1918, il fonde à Nice la Société des Cinéromans avec notamment René Navarre et Arthur Bernède.
Le 9 novembre 1916, sortie du film « L’Homme qui revient de loin », adapté par Gaston Leroux d’après son tout dernier roman. Le film est produit, mis en scène, et interprété par René Navarre, interprète du rôle de Fantômas dans les cinq films de Louis Feuillade.
En 1917, Gaston Leroux se marie avec Jeanne Cayatte.
En septembre 1918, il fonde à Nice la Société des Cinéromans avec notamment René Navarre et Arthur Bernède.
Avant qu’elle ne soit rachetée par Pathé-Cinéma, il contribue à titre de producteur, scénariste et feuilletoniste aux quatre premières productions de cette société :
- La Nouvelle Aurore (1919) en 16 épisodes
- Tue-la-mort (1920) en 12 épisodes, dans lesquels sa fille Magdeleine, âgée de 13 ans, tient le rôle de Canzonetta
- Le Sept de trèfle (1921) en 12 épisodes
- Rouletabille chez les bohémiens (13 octobre 1922) en 10 épisodes.
La Société des Cinéromans disparaîtra avec la fin du cinéma muet.
Les studios de la Victorine, principaux studios de cinéma français de l’époque, seront inaugurés par le tournage des 4 films énoncés ci-dessus.
En Mars 1922, sortie de « Il était deux petits enfants », film long-métrage écrit par Gaston Leroux. Sa fille, Magdeleine, en sera l’interprète principale.
Jean Sapène, administrateur du Matin, prend le contrôle et la direction de la Société des Cinéromans. Il en transfère les bureaux au siège du Matin au 6, boulevard Poissonnière et les studios à Vincennes, chez Pathé. Il remplace René Navarre par Louis Nalpas assisté d’Arthur Bernède comme directeur littéraire.
1923-1928 : SES DERNIÈRES ŒUVRES
En décembre 1923, la sortie aux éditions Pierre Lafitte de « Tue-la-mort » marque la fin d’une collaboration de seize années avec cet éditeur. Les œuvres suivantes de Leroux seront publiées par Tallandier (quatre volumes), Gallimard (un volume), Baudinière (quatre volumes).
Le 4 mars 1924, il s’engage à écrire pour L’Illustration un feuilleton, « Le Grand Mât » en remplacement du « Plus Grand Mystère du monde » qu’il n’avait pu livrer en 1914. Ce roman de remplacement ne sera jamais écrit.
Le 25 juillet début de « La Coquette punie » (La Farouche Aventure), premier des 5 feuilletons qu’il donnera au quotidien Le Journal, en alternance avec Le Matin.
Le 2 mai 1927, dans Les Nouvelles Littéraires, Frédéric Lefèvre consacre sa célèbre série « Une heure avec » à Gaston Leroux.
Le 20 Janvier 1927, dans “Le Journal des Voyages”, débute son dernier roman « Les Chasseurs de Danses ». Il sera achevé par Charles de Richter.
Gaston Leroux décède à Nice le 15 avril 1927, au lendemain d’une intervention chirurgicale, à la suite d’une crise d’urémie.
Il repose au Cimetière du château à Nice.
La même année paraitra “L’Agonie de la Russie Blanche”, recueil des articles sur la Russie.
C’est le premier volume des Editions Jeanne Gaston-Leroux qui rééditeront toutes ses œuvres épuisées.
DEPUIS 1927, L’ŒUVRE CONTINUE DE VIVRE
1951-1966 : Suite des aventures de Chéri-Bibi
En 1951, le grand quotidien d’après-guerre France-Soir, qui tire à 1 million d’exemplaires par jour avec 3 éditions, commence à publier, en « dernière de couv », une adaptation en bandes dessinées des aventures de Chéri-Bibi.
L’adaptation est créée par son fils journaliste reporter, Alfred Gaston Leroux, dit AG ou Miki et le dessinateur Bernad.
Cette BD, ainsi que celles de Paul Gordeaux, « Le crime ne paye pas » et « Les amours célèbres » entrainèrent une telle augmentation des ventes que Pierre Lazaref, directeur du journal, parrainé par Gaston Leroux à ses débuts journalistiques, demande à Miki de poursuivre « les Aventures de Chéri-Bibi ».
Ainsi Miki, son fils, inventa quinze suites à l’œuvre de son père.
La Saga Chéri-Bibi en BD quotidienne dura quinze ans, de 1951 à 1966.
En février 1962, Jeanne Cayatte, veuve de Gaston Leroux décède à Nice.
Le 18 mars 1970, son fils, Alfred Gaston alias Miki s’éteint à Paris.
1976 : Création du Cercle de Gaston Leroux
En septembre 1986, Sir Andrew Lloyd Weber, grand producteur anglais de comédies musicales, présente sa nouvelle création au Her Majesty’s Theatre de Londres. C’est une adaptation du roman Le fantôme de l’Opéra.
The Phantom of the Opera, mondialement connue, est l’une des plus grandes comédies musicales de Sir Andrew Lloyd Webber. Elle a été montée dans plus de 150 villes à travers le monde et se joue à Broadway et à Londres depuis plus de 30ans sans interruption.
En 1976, à l’approche du 50ème anniversaire de la mort de Gaston Leroux, Pierre Lépine, son gendre, a l’idée de créer la Fondation du Cercle Gaston Leroux.
Cette association, qui réunit 80 membres composés de lecteurs, admirateurs et journalistes, rend hommage à l’auteur grâce à l’organisation d’expositions et recense les éléments inédits de son œuvre.
Pierre Lépine rédigera 7 cahiers semestriels de 1977 à 1981, année de son décès.
1977 : Exposition à la Maison de la radio
En 1977, une grande exposition dédiée à l’auteur est organisée à la Maison de la Radio.
Cette exposition, organisée par Gilles Costaz est inaugurée par le président Edgar Faure et la présidente de Radio France Jacqueline Baudrier. Elle se déroule du 8 au 20 mars 1977.
1978 : Hommage au festival de Nice
En 1978, C’est Nice, sa ville de cœur qui lui rend hommage.
En effet, dans le cadre du Festival du livre, une plaque commémorative est apposée le 17 mai 1978 au 53, boulevard Gambetta, sa dernière résidence.
1980 : Ballet
Le 22 février 1980, la réalité rejoint la fiction avec l’adaptation du Fantôme de l’Opéra au Palais Garnier interprétée par la troupe de l’Opéra national de Paris. La chorégraphie est conçue par Roland Petit et la musique originale composée par Marcel Landowski.
1984 : Des oeuvres réunies
En mars 1984, L’œuvre de Gaston Leroux entre dans la collection « Bouquins ». Le Fantôme de l’opéra, La Reine de sabbat, Les Ténébreuses et La Mansarde en or sont réunies dans un seul volume.
Magdeleine Lépine-Leroux, sa fille, décède le 25 mai 1984 à Nice.
1985 : Grands reportages réunis
En mai 1985, les plus célèbres reportages de Leroux sont réunis dans un ouvrage sous le titre « Du Capitaine Dreyfus au pôle Sud » et publiés dans la collection 10/18, série Grands reporters.
1986 : The Phantom of the Opera
Une comédie musicale mondialement connue !
2008 : Exposition à la Bnf
En 2008, pour le 100ème anniversaire de la parution du Parfum de la dame en noire, la BNF organise une exposition Gaston Leroux du 7 octobre 2008 au 4 janvier 2009 sous la direction de Guillaume Fau, commissaire de l’exposition.
Une revue de presse exclusive « De Rouletabille à Chéri-Bibi » sera publiée à cette occasion.